On peut dire qu’un orgue est une sorte de flûte de Pan géante, ou plus exactement un ensemble de flûtes de Pan, alimentées en air par une soufflerie, autrefois manuelle ou à pied, généralement électrique aujourd’hui. Des soupapes, reliées aux touches d’un clavier, permettent de faire sonner tel ou tel tuyau et même plusieurs à la fois. Pourquoi plusieurs flûtes de Pan? Comme chaque tuyau ne donne qu’une seule note, toujours la même, caractérisée par sa hauteur, son timbre et son intensité («force»), les organiers (ou facteurs d’orgues) ont imaginé des «flûtes de Pan» de timbres et d’intensités différentes, chacune constituant un «registre» ou «jeu». Lire l’article le Pierre Golaz.
2006-14-orgue-et-poésie